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Manoir
: du vieux breton "bre" mont et "levenez" joie, cette demeure, ancien
prieuré servait de relais aux chevaliers et hospitaliers de st Jean
de Jérusalem sur la route des pélérinages vers Compostelle,
comme tous les sites repertoriés sous le nom "Montjoie". On peut
encore voir le four banal, le fournil, et la demeure du fournier près
de l'ancien puits. D'anciens entourages en pierre de taille, actuellement
bouchés,témoignent de ce qui fut autrefois des devantures
de commerçants. La maison, a été plus tard occupée
par un marchand de vin, (les bouteilles étaient distribuées
par la fenêtre au linteau cintré.). Une vierge à l'enfant
en bois, actuellement au chateau de Kerjean, trônait dans le monumental
escalier en pierre du vieux manoir.
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Chapelle
: Cette chapelle de l'époque romane devait avoir une certaine
importance vu les ruines qui subsistent. Seules cinq arcades en plein cintre
restent de la chapelle Notre Dame de style roman, arcades reposant sur
des piliers courts et massifs. Lors d'une restauration au 16 ème
siècles, des fenêtres gothiques ont été ouvertes
dans les murs de remplissage des fenêtres. Un pardon profane a eu
lieu même après la guerre 14/18 en remplacement du pardon
religieux célébré le 8 Septembre et victime de la
conccurence du pardon du Folgoët.
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Croix
:Trois croix dressées en face des ruines de l'ancienne chapelle
sans doute dans le cimetière qui l'entourait, complètent
le site. Près du puits, une petite croix en granit datant du haut
moyen-âge est remarquable de simplicité avec ses boutons gravés,
près de l'ancienne chapelle une croix monolithe du haut moyn-âge,
d'une hauteur de 2,10 m, et une grande croix de 6m récemment restaurée.
Comme beaucoup de croix, le fût est en granite de Cléder,
particulièrement dur à travailler et les personnages en granite
de Kersanton plus facile à ciseler.
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