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Descriptif des sites

Les sentiers

Chapelle de Kerzéan : Edifiée au 16 ème siècle puis reconstruite au 18 ème (les bras du transept furent supprimés à cette époque), elle a été restaurée en 1809 puis vers 1960. La façade Ouest présente une porte gothique, un clocher mur à deux baies surmonte le tout. Un grand pardon annuel a lieu tous les ans le Lundi de la Pentecôte, pardon au cours duquel une procession conduit les fidèles jusqu'au calvaire de Kergoal. Cette chapelle présente une grande richesse patrimoniale avec entre autres: Une statue en granit polychrome, un tryptique polychrome, un christ très ancien (15 ème).
Moulin de Kerzéan : Bénéficiant d'une retenue d'eau sur le ruisseau de Kerallé, ce moulin a travaillé l'aliment pour le bétail jusqu'en 1920 environ. Le toit était auparavant recouvert de chaume. 

Calvaire de Kerzéan : D'une hauteur de 6,50m ce calvaire de granit et de kersantite, don de riches marchands, date de la fin du 16 ème. La croix moulurée repose sur six arcs boutants de pierre disposés en arc-en-ciel. Les personnages de la première branche de la croix ont disparu. Il a été restauré en 1927.

Au détour d' un chemin, au sommet d' une colline ou de manière plus surprenante au milieu d' un champ de culture, une croix ou un calvaire se dresse devant vous. Sur la commune de Cleder il est ainsi répertorié une quarantaine de ces croix révélant les racines religieuses profondes du pays de Cléder. Ces croix sont toutes orientées (pour celles qui n'ont pas été déplacées) face à l'Ouest, le bras droit vers le Nord, le bras gauche vers le sud. Elles ont servi de boussole pendant des siècles, aux pélerins et autres marcheurs.
Les plus anciennes remontent au Moyen Age et seraient une récupération chrétienne de monuments païens. Tout au long de notre histoire il a ainsi été érigé des monuments et calvaires pour commémorer des évènements militaires ou religieux ou encore marquer la fin d' une épidémie ravageuse dans le pays. Le socle porte en général les trois degrés (le savoir, le savoir faire et la mise en oeuvre) symbole religieux de la trinité (Dieu le père, Dieu le fils et le St Esprit) et a quatre côtés, représentant les quatre éléments de la matière, l'eau, l'air, la terre et le feu Le fût est souvent octogonal, symbole de la montée de la prière vers Dieu (comme les fonts baptismaux) .

Chapelle St Jean

Reconstruite en 1823 en perdant ses ailes comme en témoignent les arcades murées, cette chapelle fut longtemps le théatre d'un pardon populaire célébré le 24 Juin an l'honneur de la st Jean il s'accompagnait d'un concours de labour et d'une foire aux oiseaux animée par les enfants d'où son surnom, "Pardon de la St Jean des oiseaux".
A l'occasion de ce pardon les personnes malades des yeux se rendaient à la fontaine où parès avoir lancé des pièces dans la source, ils s'humectaient les paupières et après avoir laissé s'écouler l'eau sur les bras ils priaient St Jean en espérant une guérison.
Sur le placitre on peut voir une croix du 15 ème siècle et sur le flanc sud, les vestiges d'un petit ossuaire à trois baies.

Kergournadeac'h

Des vestiges indiquent la présence d'une fortification remontant soit à l'antiquité, soit au Moyen-Age. Construit sur les ruines d'un ancien château encore présent en 1610, dont on peut penser qu'il a gardé les plans et les fondations il conserve le plan issu du donjon médiéval et respecte les règles de symétrie. Il a été habité pendant plus d'un demi siècle avant d'être détruit au cours de la seconde moitié du 18 ème sur ordre de la marquise de Granville qui craignait qu'une aussi belle demeure ne retienne son fils loin de la cour. Les toitures et les planchers ont été arrachés, les murs intérieurs abattus tandis que les vassaux emportaient les matériaux. On retrouve encore dans les ruines l'influence des motifs du château de Kerjean. 
La légende veut qu'un jeune membre de la famille Nuz, ancienne seigneurie, ait accompagné St Pol à l'île de Batz pour y combattre le dragon et qu'en récompense de sa bravoure le jeune Nuz ait reçu le domaine de Ker - gour - na - déac'h "Le lieu de l'homme qui ne fuit pas".

Kerminguy

Construit au 17 ème siècle, en partie détruit à la révolution (aile nord et une des tourelles), ce manoir de granit à l'architecture sévère remplace l'ancien donjon du 13 ème. Ce bâtiment en équerre, flanqué de deux tourelles, est clôturé par une galerie Louis XIII caractérisée par des piliers très rapprochés. Les bois qui entourent le château ont servi de quartier général aux troupes contre-révolutionnaires lors de la bataille de Kerguidu. On remarquera la balustrade en pierre le long du chemin communal.
Une ancienne chapelle située dans le parc, accessible à tout le voisinage pour compenser l'éloignement de l'église, a été détruite en 1810 et remplacéee par un oratoire à l'intérieur du manoir.

Pigeonnier :
La famille de Kermenguy possède toujours l'acte datant de HENRI III autorisant la construction du pigeonnier situé à l'extérieur de l'enceinte du manoir. Sa taille et donc le nombre de pigeons qu'il hébergeait correspondait à la taille du domaine